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dimanche 21 février 2016

Tunisie - Economie : Le gisement de phosphate de Meknassi opérationnel dans 3 semaines

Tunisie - Economie : Le gisement de phosphate de Meknassi opérationnel dans 3 semaines


L'exploitation du gisement de phosphate de Meknassi est prévue dans trois semaines. L'annonce a été faite lors d'une séance de travail tenue vendredi 19 février au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, qui  réunissait des représentants de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), du ministère de l'Energie et des Mines, de la société civile ainsi que des députés.

Le gouverneur de Sidi Bouzid, Mourad Mahjoub, a indiqué qu'une liste de 100 personnes recrutées, dans le cadre de ce projet, sera annoncée au plus tard mardi prochain. «300 autres personnes seront également recrutées dès la mise en service de la laverie de phosphates», a affirmé le PDG de la Compagnie des phosphates de Gafsa, Romdhane Souid.

Ce gisement, qui sera exploité sur 25 ans, assurera une production de 600.000 tonnes de phosphates par an. Le coût du projet s'élève à 105 MDT

Appel à candidatures pour la création de micro-entreprises dans les BTP

Appel à candidatures pour la création de micro-entreprises dans les BTP

 
Le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire a mis en place un programme d'incitation à la création d'une centaine de micro-entreprises (dans une première phase) dans l'entretien routier pouvant générer 600 emplois.

D'après un communiqué de ce département, le dernier délai de dépôt des candidatures pour les diplômés de supérieur dans les domaines du bâtiment et des travaux publics est fixé au 26 février 2016.

Le ministère précise qu'"il ne s'agit pas d'un recrutement pour la fonction publique mais bien d'un programme d'encouragement des diplômés à créer leur propre projet dans l'entretien routier, conformément aux décisions annoncées par le chef du gouvernement, le 26 janvier 2016, devant l'ARP pour promouvoir l'emploi".

En vertu de ce programme, les sociétés créées bénéficieront de marchés cadre avec le ministère sur trois ans, à condition que les jeunes promoteurs respectent le cahier des charges relatif à l'exercice de l'activité de petite entreprise de travaux publics.

Le département de l'Equipement s'engage à accompagner les promoteurs avant, pendant et après la création de la petite entreprise.

Les conditions mises en place par le ministère de l'Equipement pour la présentation des candidatures à ce programme sont l'obtention de diplômes d'ingénieur, de maîtrise, de technicien supérieur ou d'un brevet de technicien supérieur (BTS). Les diplômés devront être en chômage depuis un an et plus et âgés de 25 à 40 ans

samedi 20 février 2016

Economie: Tataouine accueillera en mai prochain le Forum international du tourisme solidaire


Economie:  Tataouine accueillera en mai prochain le Forum international du tourisme solidaire



Le gouvernorat de Tataouine accueillera, du 4 au 6 mai 2016, le forum international du tourisme solidaire et de développement durable, sous l'égide du ministère Tourisme et de l'Artisanat, et organise avec le parrainage du Forum international du tourisme solidaire et de développement durable (FITS).

Au cours d'un entretien, jeudi 18 février, avec le secrétaire général Jean-Marie Collombon du FITS, la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Selma Elloumi-Rekik, a exprimé la volonté de son département de soutenir cette initiative qui s'inscrit dans «nos orientations tendant à développer de nouvelles formes de tourisme».

C'est aussi, souligne encore la ministre une démarche qui aura le mérite de mettre en relief les richesses régionales et d'améliorer les économies locales. Il s'agit en fait d'un tourisme capable de valoriser les potentialités et les ressources régionales, précise Jean-Maire Collombon.

Une équipe régionale de Tataouine, avec le concours d'un bureau d'études, a identifié plus de cinquante projets de promotion du tourisme alternatif dont les jeunes promoteurs seraient éligibles à un fonds de financement dédié spécialement à cette action.

Ce fonds de 12 millions de dinars a été mobilisé par les entreprises pétrolières opérant dans la région. Des conférencières et des experts en matière de développement de tourisme durable de quinze pays sont attendus à ce Forum.

Tunis-Bourse : Une performance hebdomadaire de 1,81%

Tunis-Bourse : Une performance hebdomadaire de 1,81%


Sur toute la semaine (du 15 au 19 février 2016), le marché boursier repart dans le vert avec une performance hebdomadaire de 1,81% à 5 336,55 points.
 
« Ceci permet à la Bourse de ramener sa performance à 5,84%, depuis le début de l’année », selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.
 
Alimentée par plusieurs opérations de bloc (UBCI : 14,9 millions de dinars(MD), Placements de Tunisie : 1,7 MD et ASTREE : 3,7 MD), la Bourse de Tunis a enregistré un volume de 51 MD, soit un volume quotidien moyen de 10,2 MD.
 
Parmi les plus fortes hausses de la semaine, le titre SOTETEL continue de grimper et gagne 14,2%, à 2,81 dinars (D), soit une performance record de 134,2% depuis le début de l’année.
Le titre Euro-cycles continue, également, son trend haussier et progresse de 17%, à 44,30 D dans un volume solide de 4,2 MD.
 
Tunisie Valeurs a précisé que l’entrée prévu de la société sur les deux marchés américain et français continue de susciter l’engouement des investisseurs, ramenant la performance de la valeur à +28,9%, depuis le début de l’année.
 
Du côté des baisses, et dans de faibles volumes, MIP chute de 6%, à 094 D suivi de la valeur MPBS qui perd 5,7%, à 5,26 D.

Rapport de la cour des comptes: Les dettes de la Tunisie ont explosé


Rapport de la cour des comptes: Les dettes de la Tunisie ont explosé





La cour des comptes a alerté aujourd’hui sur l’endettement du pays qui a explosé pour le dernier exercice . Les dettes de la Tunisie sont passées de 45.8% à 52.9% de 2013 à 2015. Les pertes les plus importantes sont dans le secteur du transport, de l’assurance maladie et  de la douane.
 
Le président de la cour, Abdeltif Kharrat a assuré que la situation du pays est alarmante voir critique et qu’une intervention de l’État est obligatoire pour redresser la barre.

vendredi 19 février 2016

Un nouveau programme de coopération du Japon en faveur des entreprises industrielles tunisiennes


Un nouveau programme de coopération du Japon en faveur des entreprises industrielles tunisiennes





Le bureau de l’Agence Japonaise de Coopération internationale (JICA) en Tunisie a annoncé officiellement le coup d’envoi de son nouveau programme en Tunisie portant sur le développement des systèmes de qualité dont bénéficieront 100 entreprises tunisiennes dans un délai de 4 ans allant de 2016 à 2019.

La commission de pilotage a dévoilé son plan de travail qui sera réalisé en deux volet, une première étape qui s’étendra de 2016 à avril 2017 durant laquelle 25 experts tunisiens seront formés dans l’encadrement des entreprises, et spécialement celles en difficulté, pour établir les bases des systèmes de qualité selon l’approche japonaise.
 
Le deuxième volet s’étendra de mai 2017 à décembre 2019, et sera dédié à l’encadrement de 80 entreprises et à l’évaluation du programme.
 
le directeur de la JICA Atsushi Asano a indiqué, lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui en présence du ministre de l’industrie Zakaria Hamad, que l’agence mettra son expertise dans le domaine de la qualité à la disposition de la Tunisie à travers 8 experts japonais pour former 25 spécialistes tunisiens.

Tunisie - Economie : Le Partenariat public/privé, un outil supplémentaire de commande publique

Tunisie - Economie : Le Partenariat public/privé, un outil supplémentaire de commande publique



C’est le business entre le public et le privé, à un haut niveau. Il permet de desserrer la contrainte du financement public du fait du creusement des déficits. Le cadre tunisien du PPP est bien packagé au regard du standard international et des bonnes pratiques. Il va attirer des investisseurs internationaux chez nous, de toute évidence. Servira-t-il aux opérateurs locaux à se faire les dents sur le PPP pour pouvoir rebondir à l’international? Dans cette perspective, on aurait fait un usage utile de cette loi.


Le PPP est un cadre opportun en temps de disette budgétaire et de saturation de l’endettement public. La personne publique, Etat ou collectivité, sans bourse délier, peut bénéficier de l’expertise du privé et de son financement pour réaliser des programmes de développement, sans plomber les finances publiques.
 
Le PPP est devenu un critère d’émancipation du management étatique. Et c’est un puissant élément d’attractivité des investisseurs internationaux. Et la participation de FCM à l’organisation du colloque dédié au PPP en partenariat avec la CTFCI met bien cet aspect en relief. C’est bien ce qu’ont rappelé, en chœur, Foued Lakhoua, président de la CTFCI, et Samah Ben Dhia, déléguée générale adjointe de FCM, lors de leur séminaire conjoint du 11 février dernier à Tunis.
La question est de savoir comment activer ce cadre juridique nouveau.

Un outil supplémentaire de commande publique

La loi sur le PPP est promulguée et les décrets d’application sont attendus au plus tard pour le mois de juin 2016. C’est un outil supplémentaire qui vient enrichir l’arsenal de la commande publique, en plus de la concession (aéroport d’Enfidha) et des marchés publics.
 
On est le quatrième pays, après le Maroc, l’Algérie et le Liban, à l’avoir adopté sur la rive Sud. Indépendamment de ses apports et limites, c’est devenu un Must have. Le PPP permet de répondre à l’appétit d’équipements et d’infrastructure de développement dans un pays donné en enjambant les contraintes budgétaires. La Tunisie est bien dans ce cas de figure. C’est une tendance internationale. On voit que la vague de PPP lève de partout. Les chiffres sont là pour le prouver.
 
En effet, l’enveloppe mondiale du PPP en 2012 était de 86 milliards de dollars de dollars américains. Elle représente 5% du marché mondial de la construction. Cette enveloppe est ainsi répartie: 22 milliards d’euros pour l’Europe. Et autant pour l’Amérique Latine avec 22 milliards de dollars aussi. Et l’Asie, dernière à rejoindre la course, fait une belle percée avec 28 milliards de dollars dont 10 pour la seule Turquie.

Le cadre tunisien du PPP est bien packagé

Atef Majdoub, DG de l’Unité de suivi des concessions à la présidence du gouvernement, s’est appliqué à démontrer que le PPP tunisien est bien packagé. Et qu’il répond au cadre de recherche opérationnelle dans la perspective précise d’une maximisation sous contrainte.
La loi tunisienne s’est inspirée de la loi britannique dite “Private Finance Initiative“. Mais également de la loi française de 2004 et de son avenant de 2014. Et de la loi marocaine de janvier 2015. De même que des recommandations de l’OCDE et de la BERD, Eric Cartier Million, du Cabinet Gide Loyrette Nouel, viendra conforter les propos de Atef Mejdoub, ajoutant que la loi tunisienne optimise la grille de partage du risque entre public et privé.

Baisser le coût du financement

Me Cartier Million affirme que le régime juridique tunisien garantit une bancabilité commode pour les initiateurs du contrat de PPP. Il cite la possibilité de création d’une société mixte entre la personne publique et le partenaire privé. Avec une participation symbolique publique qui garantit la transparence. Outre que les fonds propres engagés par le partenaire privé apportent une sécurité matérielle au projet.
 
D’autre part, la clause de “Step-in“ autorise le partenaire privé à hypothéquer les actifs sous-jacents au projet, en garantie du financement. La grille de partage du risque est ainsi étudiée de sorte que les financements sollicités sont octroyés au regard de la personne publique. C’est elle qui assurera l’exploitation et paiera, irrévocablement, les redevances, durant la durée convenue avec le partenaire privé sans pouvoir invoquer l’opposabilité de l’exception. Cela permet de baisser les taux d’intérêt et, par conséquent, le coût du financement.

L’expérience internationale

Les 3P sont dans l’air du temps et même la Convention européenne de 2005 leur fait la part belle. Même si la GB est le berceau du Private Finance Initiative, c’est la France qui, depuis 2004, a accompli des pas énormes en la matière, pour cause de gêne dans ses finances publiques.
Il faut rappeler que le champ du PPP est très étendu. Cela va de l’espace de spectacles (la Maison de la musique près de Paris) jusqu’au bâtiment officiel (le Pentagone, le futur quartier général des états majors de l’armée française) jusqu’aux stades foot (cas du stade Vélodrome exploité par l’Olympique de Marseille).
 
Autre nouveauté française, les projets peuvent donner à des facilités d’exploitation des parkings, des restaurants attenants aux projets, par le partenaire privé. Ces revenus d’exploitation viendraient en déduction des redevances à payer par la personne publique.

La pirouette du business

La nouvelle loi va pouvoir débloquer bien des projets publics en attente d’exécution. Il reste que si l’entrée en application de la loi est imminente, les délais d’exécution des projets sont assez longs, en général. Said Mazigh, PDG de Carthage Power Company, le partenaire de droit américain qui a réalisé pour ordre de la STEG la centrale de Radès, a rappelé qu’il a fallu six années pleines entre l’appel d’offres et la mise en exploitation de l’unité. Cependant, autant on est paré sur le plan juridique, autant le répondant de financement ne s’est pas encore profilé.
 
Les investisseurs les plus intéressés, ont répété les experts français, sont les investisseurs institutionnels. A titre d’exemple, AXA et ALLIANZ sont très actifs en France. Il faut savoir que les TRI des projets en PPP sont faibles et n’intéressent que trop peu les banques commerciales. Cela conforte l’idée que les investisseurs internationaux ne manqueront pas de se manifester. Mais il ne faudra pas leur abandonner la totalité du gâteau.
 
La BAD et dernièrement la BEI proposent des financements de PPP et peuvent beaucoup apporter à la Tunisie. Le tour de force ne serait-il pas de faire en sorte que ce nouveau cadre serve aux opérateurs nationaux à se roder sur pour se faire les dents sur ce genre de projets? Cela pourrait aiguiser leur appétit à aller s’y frotter à l’international. Cela peut commencer par les pays du voisinage. Ce serait une façon pratique et réaliste de renforcer l’intégration régionale. Une piste à ne pas négliger.

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