This is default featured slide 1 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 2 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 3 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 4 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

This is default featured slide 5 title

Go to Blogger edit html and find these sentences.Now replace these sentences with your own descriptions.

dimanche 21 février 2016

Tunisie - Economie : Le gisement de phosphate de Meknassi opérationnel dans 3 semaines

Tunisie - Economie : Le gisement de phosphate de Meknassi opérationnel dans 3 semaines


L'exploitation du gisement de phosphate de Meknassi est prévue dans trois semaines. L'annonce a été faite lors d'une séance de travail tenue vendredi 19 février au siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, qui  réunissait des représentants de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), du ministère de l'Energie et des Mines, de la société civile ainsi que des députés.

Le gouverneur de Sidi Bouzid, Mourad Mahjoub, a indiqué qu'une liste de 100 personnes recrutées, dans le cadre de ce projet, sera annoncée au plus tard mardi prochain. «300 autres personnes seront également recrutées dès la mise en service de la laverie de phosphates», a affirmé le PDG de la Compagnie des phosphates de Gafsa, Romdhane Souid.

Ce gisement, qui sera exploité sur 25 ans, assurera une production de 600.000 tonnes de phosphates par an. Le coût du projet s'élève à 105 MDT

Appel à candidatures pour la création de micro-entreprises dans les BTP

Appel à candidatures pour la création de micro-entreprises dans les BTP

 
Le ministère de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire a mis en place un programme d'incitation à la création d'une centaine de micro-entreprises (dans une première phase) dans l'entretien routier pouvant générer 600 emplois.

D'après un communiqué de ce département, le dernier délai de dépôt des candidatures pour les diplômés de supérieur dans les domaines du bâtiment et des travaux publics est fixé au 26 février 2016.

Le ministère précise qu'"il ne s'agit pas d'un recrutement pour la fonction publique mais bien d'un programme d'encouragement des diplômés à créer leur propre projet dans l'entretien routier, conformément aux décisions annoncées par le chef du gouvernement, le 26 janvier 2016, devant l'ARP pour promouvoir l'emploi".

En vertu de ce programme, les sociétés créées bénéficieront de marchés cadre avec le ministère sur trois ans, à condition que les jeunes promoteurs respectent le cahier des charges relatif à l'exercice de l'activité de petite entreprise de travaux publics.

Le département de l'Equipement s'engage à accompagner les promoteurs avant, pendant et après la création de la petite entreprise.

Les conditions mises en place par le ministère de l'Equipement pour la présentation des candidatures à ce programme sont l'obtention de diplômes d'ingénieur, de maîtrise, de technicien supérieur ou d'un brevet de technicien supérieur (BTS). Les diplômés devront être en chômage depuis un an et plus et âgés de 25 à 40 ans

samedi 20 février 2016

Economie: Tataouine accueillera en mai prochain le Forum international du tourisme solidaire


Economie:  Tataouine accueillera en mai prochain le Forum international du tourisme solidaire



Le gouvernorat de Tataouine accueillera, du 4 au 6 mai 2016, le forum international du tourisme solidaire et de développement durable, sous l'égide du ministère Tourisme et de l'Artisanat, et organise avec le parrainage du Forum international du tourisme solidaire et de développement durable (FITS).

Au cours d'un entretien, jeudi 18 février, avec le secrétaire général Jean-Marie Collombon du FITS, la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Selma Elloumi-Rekik, a exprimé la volonté de son département de soutenir cette initiative qui s'inscrit dans «nos orientations tendant à développer de nouvelles formes de tourisme».

C'est aussi, souligne encore la ministre une démarche qui aura le mérite de mettre en relief les richesses régionales et d'améliorer les économies locales. Il s'agit en fait d'un tourisme capable de valoriser les potentialités et les ressources régionales, précise Jean-Maire Collombon.

Une équipe régionale de Tataouine, avec le concours d'un bureau d'études, a identifié plus de cinquante projets de promotion du tourisme alternatif dont les jeunes promoteurs seraient éligibles à un fonds de financement dédié spécialement à cette action.

Ce fonds de 12 millions de dinars a été mobilisé par les entreprises pétrolières opérant dans la région. Des conférencières et des experts en matière de développement de tourisme durable de quinze pays sont attendus à ce Forum.

Tunis-Bourse : Une performance hebdomadaire de 1,81%

Tunis-Bourse : Une performance hebdomadaire de 1,81%


Sur toute la semaine (du 15 au 19 février 2016), le marché boursier repart dans le vert avec une performance hebdomadaire de 1,81% à 5 336,55 points.
 
« Ceci permet à la Bourse de ramener sa performance à 5,84%, depuis le début de l’année », selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.
 
Alimentée par plusieurs opérations de bloc (UBCI : 14,9 millions de dinars(MD), Placements de Tunisie : 1,7 MD et ASTREE : 3,7 MD), la Bourse de Tunis a enregistré un volume de 51 MD, soit un volume quotidien moyen de 10,2 MD.
 
Parmi les plus fortes hausses de la semaine, le titre SOTETEL continue de grimper et gagne 14,2%, à 2,81 dinars (D), soit une performance record de 134,2% depuis le début de l’année.
Le titre Euro-cycles continue, également, son trend haussier et progresse de 17%, à 44,30 D dans un volume solide de 4,2 MD.
 
Tunisie Valeurs a précisé que l’entrée prévu de la société sur les deux marchés américain et français continue de susciter l’engouement des investisseurs, ramenant la performance de la valeur à +28,9%, depuis le début de l’année.
 
Du côté des baisses, et dans de faibles volumes, MIP chute de 6%, à 094 D suivi de la valeur MPBS qui perd 5,7%, à 5,26 D.

Rapport de la cour des comptes: Les dettes de la Tunisie ont explosé


Rapport de la cour des comptes: Les dettes de la Tunisie ont explosé





La cour des comptes a alerté aujourd’hui sur l’endettement du pays qui a explosé pour le dernier exercice . Les dettes de la Tunisie sont passées de 45.8% à 52.9% de 2013 à 2015. Les pertes les plus importantes sont dans le secteur du transport, de l’assurance maladie et  de la douane.
 
Le président de la cour, Abdeltif Kharrat a assuré que la situation du pays est alarmante voir critique et qu’une intervention de l’État est obligatoire pour redresser la barre.

vendredi 19 février 2016

Un nouveau programme de coopération du Japon en faveur des entreprises industrielles tunisiennes


Un nouveau programme de coopération du Japon en faveur des entreprises industrielles tunisiennes





Le bureau de l’Agence Japonaise de Coopération internationale (JICA) en Tunisie a annoncé officiellement le coup d’envoi de son nouveau programme en Tunisie portant sur le développement des systèmes de qualité dont bénéficieront 100 entreprises tunisiennes dans un délai de 4 ans allant de 2016 à 2019.

La commission de pilotage a dévoilé son plan de travail qui sera réalisé en deux volet, une première étape qui s’étendra de 2016 à avril 2017 durant laquelle 25 experts tunisiens seront formés dans l’encadrement des entreprises, et spécialement celles en difficulté, pour établir les bases des systèmes de qualité selon l’approche japonaise.
 
Le deuxième volet s’étendra de mai 2017 à décembre 2019, et sera dédié à l’encadrement de 80 entreprises et à l’évaluation du programme.
 
le directeur de la JICA Atsushi Asano a indiqué, lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui en présence du ministre de l’industrie Zakaria Hamad, que l’agence mettra son expertise dans le domaine de la qualité à la disposition de la Tunisie à travers 8 experts japonais pour former 25 spécialistes tunisiens.

Tunisie - Economie : Le Partenariat public/privé, un outil supplémentaire de commande publique

Tunisie - Economie : Le Partenariat public/privé, un outil supplémentaire de commande publique



C’est le business entre le public et le privé, à un haut niveau. Il permet de desserrer la contrainte du financement public du fait du creusement des déficits. Le cadre tunisien du PPP est bien packagé au regard du standard international et des bonnes pratiques. Il va attirer des investisseurs internationaux chez nous, de toute évidence. Servira-t-il aux opérateurs locaux à se faire les dents sur le PPP pour pouvoir rebondir à l’international? Dans cette perspective, on aurait fait un usage utile de cette loi.


Le PPP est un cadre opportun en temps de disette budgétaire et de saturation de l’endettement public. La personne publique, Etat ou collectivité, sans bourse délier, peut bénéficier de l’expertise du privé et de son financement pour réaliser des programmes de développement, sans plomber les finances publiques.
 
Le PPP est devenu un critère d’émancipation du management étatique. Et c’est un puissant élément d’attractivité des investisseurs internationaux. Et la participation de FCM à l’organisation du colloque dédié au PPP en partenariat avec la CTFCI met bien cet aspect en relief. C’est bien ce qu’ont rappelé, en chœur, Foued Lakhoua, président de la CTFCI, et Samah Ben Dhia, déléguée générale adjointe de FCM, lors de leur séminaire conjoint du 11 février dernier à Tunis.
La question est de savoir comment activer ce cadre juridique nouveau.

Un outil supplémentaire de commande publique

La loi sur le PPP est promulguée et les décrets d’application sont attendus au plus tard pour le mois de juin 2016. C’est un outil supplémentaire qui vient enrichir l’arsenal de la commande publique, en plus de la concession (aéroport d’Enfidha) et des marchés publics.
 
On est le quatrième pays, après le Maroc, l’Algérie et le Liban, à l’avoir adopté sur la rive Sud. Indépendamment de ses apports et limites, c’est devenu un Must have. Le PPP permet de répondre à l’appétit d’équipements et d’infrastructure de développement dans un pays donné en enjambant les contraintes budgétaires. La Tunisie est bien dans ce cas de figure. C’est une tendance internationale. On voit que la vague de PPP lève de partout. Les chiffres sont là pour le prouver.
 
En effet, l’enveloppe mondiale du PPP en 2012 était de 86 milliards de dollars de dollars américains. Elle représente 5% du marché mondial de la construction. Cette enveloppe est ainsi répartie: 22 milliards d’euros pour l’Europe. Et autant pour l’Amérique Latine avec 22 milliards de dollars aussi. Et l’Asie, dernière à rejoindre la course, fait une belle percée avec 28 milliards de dollars dont 10 pour la seule Turquie.

Le cadre tunisien du PPP est bien packagé

Atef Majdoub, DG de l’Unité de suivi des concessions à la présidence du gouvernement, s’est appliqué à démontrer que le PPP tunisien est bien packagé. Et qu’il répond au cadre de recherche opérationnelle dans la perspective précise d’une maximisation sous contrainte.
La loi tunisienne s’est inspirée de la loi britannique dite “Private Finance Initiative“. Mais également de la loi française de 2004 et de son avenant de 2014. Et de la loi marocaine de janvier 2015. De même que des recommandations de l’OCDE et de la BERD, Eric Cartier Million, du Cabinet Gide Loyrette Nouel, viendra conforter les propos de Atef Mejdoub, ajoutant que la loi tunisienne optimise la grille de partage du risque entre public et privé.

Baisser le coût du financement

Me Cartier Million affirme que le régime juridique tunisien garantit une bancabilité commode pour les initiateurs du contrat de PPP. Il cite la possibilité de création d’une société mixte entre la personne publique et le partenaire privé. Avec une participation symbolique publique qui garantit la transparence. Outre que les fonds propres engagés par le partenaire privé apportent une sécurité matérielle au projet.
 
D’autre part, la clause de “Step-in“ autorise le partenaire privé à hypothéquer les actifs sous-jacents au projet, en garantie du financement. La grille de partage du risque est ainsi étudiée de sorte que les financements sollicités sont octroyés au regard de la personne publique. C’est elle qui assurera l’exploitation et paiera, irrévocablement, les redevances, durant la durée convenue avec le partenaire privé sans pouvoir invoquer l’opposabilité de l’exception. Cela permet de baisser les taux d’intérêt et, par conséquent, le coût du financement.

L’expérience internationale

Les 3P sont dans l’air du temps et même la Convention européenne de 2005 leur fait la part belle. Même si la GB est le berceau du Private Finance Initiative, c’est la France qui, depuis 2004, a accompli des pas énormes en la matière, pour cause de gêne dans ses finances publiques.
Il faut rappeler que le champ du PPP est très étendu. Cela va de l’espace de spectacles (la Maison de la musique près de Paris) jusqu’au bâtiment officiel (le Pentagone, le futur quartier général des états majors de l’armée française) jusqu’aux stades foot (cas du stade Vélodrome exploité par l’Olympique de Marseille).
 
Autre nouveauté française, les projets peuvent donner à des facilités d’exploitation des parkings, des restaurants attenants aux projets, par le partenaire privé. Ces revenus d’exploitation viendraient en déduction des redevances à payer par la personne publique.

La pirouette du business

La nouvelle loi va pouvoir débloquer bien des projets publics en attente d’exécution. Il reste que si l’entrée en application de la loi est imminente, les délais d’exécution des projets sont assez longs, en général. Said Mazigh, PDG de Carthage Power Company, le partenaire de droit américain qui a réalisé pour ordre de la STEG la centrale de Radès, a rappelé qu’il a fallu six années pleines entre l’appel d’offres et la mise en exploitation de l’unité. Cependant, autant on est paré sur le plan juridique, autant le répondant de financement ne s’est pas encore profilé.
 
Les investisseurs les plus intéressés, ont répété les experts français, sont les investisseurs institutionnels. A titre d’exemple, AXA et ALLIANZ sont très actifs en France. Il faut savoir que les TRI des projets en PPP sont faibles et n’intéressent que trop peu les banques commerciales. Cela conforte l’idée que les investisseurs internationaux ne manqueront pas de se manifester. Mais il ne faudra pas leur abandonner la totalité du gâteau.
 
La BAD et dernièrement la BEI proposent des financements de PPP et peuvent beaucoup apporter à la Tunisie. Le tour de force ne serait-il pas de faire en sorte que ce nouveau cadre serve aux opérateurs nationaux à se roder sur pour se faire les dents sur ce genre de projets? Cela pourrait aiguiser leur appétit à aller s’y frotter à l’international. Cela peut commencer par les pays du voisinage. Ce serait une façon pratique et réaliste de renforcer l’intégration régionale. Une piste à ne pas négliger.

jeudi 18 février 2016

Le G7 va appuyer les réformes économiques de la Tunisie

Le G7 va appuyer les réformes économiques de la Tunisie


Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, a rencontré, mercredi 17 février au palais Edhiafa, les ambassadeurs des sept pays les plus industrialisés (G7) monde accrédités à Tunis.

"La Tunisie ambitionne d'obtenir un plus grand appui de la part de ses partenaires pour exécuter ses programmes de réforme", a déclaré le chef du gouvernement, saluant le niveau de coopération et de coordination avec les pays les plus industrialisés du monde, particulièrement "dans le domaine sécuritaire", lit-on dans un communiqué de la présidence du gouvernement.

Les ambassadeurs du G7 ont exposé au chef du gouvernement les moyens que leurs pays sont disposés à apporter pour la réalisation des projets et programmes économiques en Tunisie conformément aux principes de la coopération et du partenariat d'égal à égal, affirmant que leurs pays sont disposés à mettre leurs expertises dans tous les domaines à la disposition de la Tunisie.

mercredi 17 février 2016

Tunisie - Loi de finances 2016 : L’IPCC rejette cinq articles sur dix articles jugés «anticonstitutionnels

 Tunisie - Loi de finances 2016 : L’IPCC rejette cinq articles sur dix articles jugés «anticonstitutionnels



L'Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des lois (IPCC) a rejeté 5 articles sur un total de dix du projet de loi de finances 2016, et ce pour cause d’inconstitutionnalité, rapporte l’agence TAP. Il s’agit, en effet, des articles 46, 59, 60, 64 et 85. Ces derniers ont été retransmis au président de l’ARP pour un nouvel examen.

Pour mémoire, 31 députés avaient déposé un recours auprès de l'Instance de contrôle de la constitutionnalité des lois de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), appelant à la reconsidération de dix articles qu’ils jugent non constitutionnels et réclament leur réexamen. Il s’agit des articles 46, 47, 59, 60, 61, 64, 74, 75, 82 et 85 de la LF 2016.
Conséquence : l’article controversé 61, portant sur l’amnistie de change, est retenu par l’IPCC comme constitutionnel.

A titre informatif, le contenu des dix articles soumis à l’IPCC, voici une traduction (non officielle).
L’article 46 autorise des personnes morales à ouvrir des bureaux de change.

L’article 47 octroie un régime fiscal avantageux

au profit des établissements pilotes et modèles au niveau de la transparence fiscale, leur permettant de choisir la récupération instantanée du crédit de TVA et les autres droits sur les chiffres d’affaires.
Les établissements qui peuvent bénéficier de ce régime sont: 
  1. -      les établissements qui ont une situation fiscale et douanière régulière,
  2. -      les établissements soumis au contrôle des commissaires aux comptes pendant les trois derniers exercices
  3. -      et les établissements inscrits au système de télé-déclaration.

L’article 59 traite des motifs de rejet de la comptabilité en cas de contrôle fiscal.

La loi de finances prévoit les cas de rejet de la comptabilité et de taxation du contribuable sur la base des présomptions et de toute information y compris celle provenant de la comptabilité rejetée.
La loi de finances a prévu le rejet de la comptabilité lorsque le contrôle relève l'existence au moins trois des cas suivants:
  1. -      absence de comptabilité tenue conformément aux dispositions de l’article 62 du code de l’IRPP et de l’IS,
  2. -      dissimulation des achats et des ventes d’une manière fréquente ou importante,
  3. -      erreurs ou omissions fréquentes ou importantes au niveau de la comptabilité,
  4. -      défaut de communication des pièces justificatives de la comptabilité, entraînant des restrictions au niveau des valeurs probantes,
  5. -      non comptabilisation fréquente des opérations pour des montants importants,
  6. -      enregistrement des opérations fictives en comptabilité,
  7. -      aperçu d’un crédit de caisse fréquent et sans justification,
  8. -      non dépôt des logiciels et programmes informatiques sur supports magnétiques, prévu par l’article 9 du code des procédures fiscales.

L’article 60 autorise la création d’une commission nationale et des commissions régionales pour la conciliation.

Ces commissions sont appelées à donner un avis sur les dossiers de vérification fiscale. L’un des objectifs recherchés est de supprimer le premier stade de réconciliation judiciaire qui a montré ses limites.

L’article 61 suspend l’exigibilité de la taxation d’office.

 La loi de finances pour l’année 2016 prévoit qu’en cas de contrôle fiscal, l'exécution de l'arrêté de taxation d’office est suspendue par le paiement de 10% du montant de l'impôt en principal ou par la production d'une caution de 15% dans un délai de 60 jours de la notification de la taxation d’office.
Il est à rappeler que cette disposition est anticonstitutionnelle puisque l'article 108 de la Constitution prévoit que toute personne a droit à un procès équitable dans un délai raisonnable et que les justiciables sont égaux devant la justice...

L’article 64 accorde une amnistie fiscale et de change pourles infractions de change réalisées par les Tunisiens avant janvier 2016 pour les faits suivants:

défaut de déclaration des avoirs constitués à l'étranger, défaut de déclaration des revenus des avoirs constitués.
Il est décidé une amnistie fiscale des revenus ci-dessus. L'obtention de cet avantage suppose: le dépôt d'une déclaration auprès de la BCT, le rapatriement des sommes en devises, le paiement d'un montant de 5% de la valeur des avoirs déclarés. Les personnes morales sont autorisées à déposer les montants correspondants dans des comptes en devises ou en dinars convertibles selon des conditions fixées par la BCT. Il n'est pas permis de convertir les montant en devises avant une année de la date de dépôt et à condition que le montant ne dépasse pas annuellement 20%.

L’article 74

proroge le délai de paiement de la vignette pour les voitures de location et pour les voitures acquises à la faveur de crédits leasing.

L’article 75

adapte les législations actuellement en vigueur aux dispositions de la nouvelle Constitution.

L’article 82

étend l’enregistrement au droit fixe aux logements acquis en devises par les Tunisiens non résidents à l'étranger, soit 20 dinars la page.

L’article 85

 accorde des exonérations fiscales au profit des socités de microcrédit.

Tunisie : l’endettement est une nécessité et non un choix

Tunisie : l’endettement est une nécessité et non un choix


 Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie ( BCT ), a annoncé que les réserves en devises sont de l’ordre de 127 jours d’importations en décembre 2015.

Au plan de l’endettement, le gouverneur a appelé à mettre fin à la diabolisation des dettes extérieures, assurant que l’Etat aura toujours besoin de recourir à l’emprunt quel que soit le gouvernement en place.

En ce qui concerne les projets de loi relatifs à des emprunts obligataires obtenus par la Tunisie sur le marché international, il a fait savoir que la masse salariale en Tunisie représente l’un des plus forts taux dans le monde, soit 14% du PIB ; ce qui exige le recours à l’endettement extérieur, notamment, pour garantir la liquidité nécessaire. De même, la faiblesse du taux d’épargne et des ressources fiscales est l’une des principales causes de l’augmentation de l’ endettement et contribue à l’augmentation des besoins en financements extérieurs.

Pour y faire face, M. Ayari a appelé à mettre en place un mécanisme légal permettant de fixer un plafond pour les dettes de l’Etat afin de maîtriser l’endettement de la Tunisie, comme c’est le cas des Etats-Unis d’Amérique.

Participant à cette réunion, Mme Boutheina Ben Yaghlane, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Finances, a affirmé, dans le même sillage, que le recours de la Tunisie à l’ endettement est une nécessité et non pas un choix.  Il est destiné, selon ses dires, à la création des richesses.
A cet égard, certains députés ont critiqué les taux d’intérêt très élevé de ces crédits qui sont destinés à couvrir le déficit budgétaire et qui ne sont pas dédiés à l’investissement public, au développement et à la création des richesses; alourdissant les charges de l’Etat contraint qu’il est d’augmenter les charges fiscales imposées aux Tunisiens.

Au final, ils ont appelé à mettre en œuvre des mécanismes permettant à l’ARP de contrôler l’utilisation des dettes extérieures dans le financement des projets de développement et d’investissement, et d’obliger le gouvernement à obtenir l’approbation de l’ARP, avant l’obtention et le décaissement des crédits, et ce, afin de garantir une bonne gouvernance.

Tunisie – Code de l’investissement : Ben Ticha accuse !

Tunisie – Code de l’investissement : Ben Ticha accuse !


Le leader au sein de Nidaa Tounes, et homme politique, Noureddine Ben Ticha a publié un post sur sa page personnelle facebook, dans lequel, il pointe d’un doigt réprobateur les disfonctionnements administratifs et juridiques qui font que la Tunisie ne peut nullement être attractive pour les investisseurs étrangers.
Ben Ticha prend en exemple le cas du Maroc qui a su attirer des milliers de promoteurs étrangers, avec des investissements colossaux. Il a rappelé que le royaume marocain ne dispose pas d’un code de l’investissement rébarbatif, mais simplement d’un mémo de trois pages, qui énumère les quelques cas d’impossibilité d’investir, ou ceux qui requièrent des dérogations ou des autorisations spécifiques.
Il déplore que la Tunisie, par contre, se soit dotée d’un code d’investissement trop restrictif qui impose tellement de contraintes aux investisseurs potentiels. Un code qui comporte une quarantaine de page et autant d’écueils en face des promoteurs. Il ajoute qu’il  redoute que ce code, une fois soumis à l’assemblée actuelle, grossisse à 60 pages et devienne davantage dissuasif et décourageant pour les investisseurs.
Aussi, et dans un clin d’œil aux représentants du peuple, il émet le vœu  de voir ce code simplifié et rendu attractif, dans ses conditions, pour permettre à ceux qui le voudraient bien, encore, d’aider à sauver le pays qui est « près de s’écrouler » pour reprendre ses termes

mardi 16 février 2016

Tunisie – Marché obligataire : activité 2015 et perspectives 2016


Tunisie – Marché obligataire : activité 2015 et perspectives 2016

Les résultats de l’analyse réalisée par Tunisie Clearing portant sur « Le marché obligataire tunisien : Activité 2015 & perspectives 2016 », ont fait ressortir que le Marché primaire a enregistré au total des levées de fonds sur le marché obligataire de l’ordre de 2 995,8 millions de dinars (MDT) sous forme d’émissions, 2 614,5 MDT de remboursements et 381,3 MDT de levées nettes contre 3 602,0 MDT d’émissions, 2 639,1MDT de remboursements, et 962,9MDT de levées nettes en 2014.

Les émissions ont été effectuées sous forme de Bons du Trésor Assimilables ( BTA ), Bons du Trésor à court terme ( BTC ) et emprunts obligataires avec des taux d’intérêts qui varient entre 5 et 7%.

Au plan de la conservation, la même source a dévoilé que 30,3 milliards de dinars d’encours ont été conservés par la société Tunisie Clearing en 2015, soit en hausse de 5% par rapport à 2014, répartis entre 17,8 milliards de dinars provenant des actions des sociétés cotées (+3%), 10,2 milliards DT de valeurs du Trésor (+8%) et 2 ,3 milliards DT d’emprunts obligataires (+10%).

S’agissant de la détention des titres, les obligations privées ont atteint 2283 MDT au total dont 54% des OPCVM, 9279 MDT Bons de Trésor dont 69% des banques et 259MDT d’emprunt national dont 48% des banques.

Pour le volume des transactions, il a affiché 1274,6 MDT dont 92,2 MDT de transactions boursières en 2015, contre 1612,2 MDT dont 113,9 MDT de transactions boursières une année auparavant.

Selon la même analyse, le Marché secondaire a été marqué par des intervenants de plus en plus actifs sur le marché intra-participatifs, à savoir la BIAT avec 60% du part de marché, STB avec 11%, Attijari Bank et ATB avec respectivement 7%.

Du côté des opérations de Pensions Livrées, elles ont été estimées à 105 opérations d’un volume total de 162,5 MDT avec un taux d’intérêt qui varie entre 4 et 6%.

A noter que les intervenants ont été des banques (Amen Bank, ATB, Attijari Bank et BTE), des OPCVM (Amen Bank, ATB, BIAT et UIB) et une dizaine de personnes morales (entreprises privées).

Perspectives pour 2016

Pour l’année 2016, le marché obligataire tunisien serait marqué par la construction d’une courbe des taux basée sur les hypothèses suivantes : – Les BTA dont l’échéance est supérieure ou égale à un an et dont l’encours est supérieur ou égal à 5% de l’encours total des BTA; – Les BTA nouvellement émis durant l’année 2015 ; – Les BTC dont l’encours est supérieur ou égal à 5% de l’encours total des BTC; – Les Bons du Trésor à zéro coupon ( BTZc ) sans restrictions

Tunisie: Viser les 5 % de croissance d'ici 2020

 Tunisie: Viser les 5 % de croissance d'ici 2020


 
Cinq ans après les révolutions arabes, la Tunisie semble être le seul pays qui s'engage sur le chemin de la démocratie. Cette exception engendre des sentiments de fierté et d'inquiétude considérables.
L'année dernière, nous avons subi trois attaques terroristes horribles : la plus récente, au cœur de la capitale, a entraîné la mort de 12 membres de la garde présidentielle. Préserver la sécurité de nos citoyens et de nos touristes est notre priorité absolue.

Des années d'instabilité ont également ravagé notre économie. Les troubles à Kasserine - provoqués par la mort de Ridha Yahyaoui, un jeune homme qui a été électrocuté en protestant contre son exclusion d'une liste des emplois du gouvernement - confirment que  nous avons besoin de nous attaquer aux conditions qui mènent nos jeunes au désespoir.

Un Tunisien sur six vit sous le seuil de pauvreté et le chômage frôle les 29 % chez les diplômés de l'enseignement supérieur. Dans un pays où les trois quarts du chômage touchent les jeunes entre 15 et 30 ans, l'ascension dans l'échelle sociale est essentielle pour réduire notre vulnérabilité.

Progrès stable sur les réformes les plus importantes

L'année dernière, la coalition gouvernementale s'est concentrée sur les réformes économiques. Le Parlement a récemment voté une nouvelle loi qui facilite le partenariat entre le public et le privé. Pour booster l'investissement, le gouvernement a présenté un nouveau code simplifiant le cadre d'investissement et permettant d'offrir de nouvelles opportunités au développement des incubateurs industriels. Ceci permettra de faire la promotion des secteurs à valeur ajoutée comme les technologies de l'information et l'aérospatial et de faciliter la transition du secteur informel au formel.

 Le programme de réforme économique dégagera environ 2 milliards de dollars pour le budget de l'État sur les cinq prochaines années.

Des progrès ont également été réalisés en réformant le système de subventions dans le secteur énergétique et en trouvant un meilleur équilibre entre considérations fiscales et équité, sans augmenter les tensions sociales. Les subventions à l'énergie qui ont culminé ces dernières années, devraient décliner d'environ 400 millions de dollars en 2015 à approximativement 270 millions de dollars en 2016.

Le gouvernement intensifie ses efforts afin de réorganiser le cadre réglementaire, en adoptant une législation pérenne afin de booster l'investissement et en lançant des réformes sur le marché du travail. Cela permettra d'améliorer l'employabilité des chômeurs diplômés par une formation supplémentaire et de reconnecter les jeunes chômeurs, particulièrement ceux de longue durée, avec des entreprises.

En parallèle, un programme d'entreprenariat a été introduit pour faciliter le lancement de start-up en coopération avec les institutions financières. Ceci fortifiera l'écosystème d'entreprises et stimulera l'esprit d'entreprise chez la jeunesse.

Aussi, la Tunisie travail en étroite collaboration avec le Fonds monétaire international (FMI) afin de réduire le déficit budgétaire pour répondre aux critères des réformes, particulièrement pour réformer le système bancaire et rendre l'économie plus productive. Les critères de performance quantitative mentionnés dans le programme appuyé par le FMI ont été respectés. Malgré la difficulté de l'environnement économique international, la Tunisie a maintenu avec succès sa stabilité macroéconomique.

Après le succès du programme du FMI "Stand-By", nous avons commencé à discuter d'un nouveau programme d'accès élargi au financement pour les quatre prochaines années.

Pour assurer que ces réformes n'augmentent pas le taux de pauvreté à court terme, la Tunisie accroîtra sa dépense publique. Le dernier mois, nous avons mis 440 millions de dollars dans les banques publiques ("Société Tunisienne de Banque" et "Banque de l'Habitat") pour stimuler leur restructuration. Le gouvernement travaille aussi avec le FMI et d'autres partenaires afin de fournir l'aide technologique et renforcer les capacités dans le secteur public.

 Une nouvelle loi dans le secteur bancaire est actuellement en cours d'élaboration. Elle fera de la Banque Centrale une banque indépendante du gouvernement.

Le plan quinquennal 2016-2020

Nous nous inspirons de ce même esprit qui a uni les Tunisiens pour façonner notre modèle unique de politique consensuelle, pour travailler autour de nos réformes structurelles. Le gouvernement tunisien, en collaboration avec les dirigeants politiques, la société civile et les organisations professionnelles, est en train de développer un plan quinquennal qui sera mis en oeuvre à partir de cette année.

Notre succès dépendra de l'amélioration du climat des affaires ainsi que du progrès des réalisations sur le plan des réformes structurelles, en particulier celles relatives à la modernisation de l'administration, la révision du système d'approvisionnement, la promulgation d'un nouveau code d'investissement et la mise en œuvre de réformes fiscales et douanières. Les réformes permettront une reprise progressive et une consolidation de l'activité économique pour les deux prochaines années, avant un décollage en 2018.

Viser haut: 5% d'augmentation pour 2020

La Tunisie prévoit une croissance de 2,5% en 2016 et de 5% en 2020. Ceci est un objectif ambitieux - mais avec notre démographie, notre potentiel et nos défis, c'est un objectif nécessaire pour notre futur. La Tunisie a la capacité de faire aboutir ces réformes et de croître vers le niveau prévu mais nous avons besoin du soutien international - une augmentation de l'assistance des pays du G8. Nous avons besoin de 25 milliards de dollars pour les cinq prochaines années, afin de financer les projets d'infrastructure comme les routes, les ponts et autres ouvrages publics, en particulier dans les régions auparavant négligées. Cette aide va créer des emplois et stimuler l'activité économique.

Nous sommes heureux de constater que le sénat des États-Unis a voté pour rétablir le programme d'aide à la Tunisie et augmenter l'allocation au-delà de ce qui était demandé par l'administration américaine. L'aide américaine à la Tunisie et à d'autres économies est nécessaire pour montrer à nos jeunes que la démocratie, et non pas la dictature ni l'extrémisme, est la solution à long terme pour la construction d'un avenir meilleur.

Opportunités : Forum d'affaires tuniso-jordanien en présence de plusieurs investisseurs jordaniens

Opportunités : Forum d'affaires tuniso-jordanien en présence de plusieurs investisseurs jordaniens


 
Une cinquantaine d'hommes d'affaires jordaniens, participent au forum tuniso-jordanien qui se tient les 16 et 17 courant à Tunis, à l'initiative du Centre de promotion des exportations (CEPEX), en collaboration avec la Chambre de commerce et d'industrie de Tunis (CCIT).

Il est prévu au programme l'organisation d'une journée coopération et de partenariat ainsi que des rencontres B to B dans les domaines du textile/habillement, des produits agroalimentaires, du bâtiment et matériaux de construction, des composantes électriques et électroniques, des technologies de l'information, des industries pharmaceutiques et les industries plastiques, outre des visites de terrain.

A rappeler qu'au cours des 10 premiers mois 2015, les exportations tunisiennes vers la Jordanie se sont élevés à 18,1 MDT, contre 12,3 MDT au cours de la même période de 2014, soit une croissance de 47,5%. La Tunisie exporte l'huile d'olive (réexportée de la Jordanie vers les pays de voisinage), les câbles électriques, les produits agroalimentaires (huile végétale, conserves de sardine et de thon, pâtes alimentaires), les pièces de rechange des voitures.

Les importations jordaniennes vers la Tunisie ont atteint 40,2 MDT, notamment des médicaments. En dépit de la progression du volume des échanges commerciaux entre les deux pays qui ont triplé au cours de la dernière décennie, la Tunisie peut enregistrer des exportations de 10 millions de dollars par an, eu égard aux besoins de la Jordanie dans plusieurs secteurs, tels que les produits agroalimentaires, les produits électriques et les matériaux de construction. A rappeler que la Jordanie représente un point de transit vers l'Irak, l'Arabie Saoudite et la Syrie.

Tunisie - Japon: La Commission de promotion de la qualité et de la productivité tient sa 1ère réunion

 Tunisie - Japon:  La Commission de promotion de la qualité et de la productivité tient sa 1ère réunion



La Commission de pilotage du programme de coopération technique tuniso-japonais pour la promotion de la qualité et de la productivité tiendra sa première réunion, mercredi 17 février 2016 à Tunis, pour l'adoption du plan d'action de la première phase du programme au titre de 2016/2017.

Le programme, qui s'étale sur quatre ans (2016/2019), vise à instaurer un système national durable pour l'amélioration de la qualité et de la productivité dans le secteur industriel et des services.

Il s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations de la 5ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Yokohama, 1er-3 juin 2013) au cours de laquelle le chef du gouvernement japonais avait proposé la création de 10 centres de développement humain pour le secteur industriel en Afrique. La Tunisie a été choisie parmi les pays africains en raison notamment du taux élevé des diplômés du supérieur dont elle dispose.

Le programme intervient également dans le cadre de la Note d'orientation du plan quinquennal 2016/2020 et du parachèvement des précédents programmes de coopération avec le Japon dans les domaines de la promotion de la qualité et de la productivité.

Une centaine d'entreprises industrielles bénéficieront de ce programme en termes de soutien technique outre la formation de 70 experts en matière de promotion de la qualité et de la productivité.

Vivement un guichet unique à Kasserine


Vivement un guichet unique à Kasserine



Le gouvernorat de Kasserine, dont les indicateurs d'investissement sont en baisse de 20 à 30%, compte 87 entreprises (de 10 employés et plus). Ces entreprises opèrent dans différents secteurs comme le marbre et les matériaux de construction.

Le secteur textile compte, à lui seul, 28 entreprises employant actuellement 2.487 personnes, selon l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII). Environ 13 entreprises ont fermé leurs portes, notamment en 2013 et à la fin de 2014 en raison de difficultés financières liées au remboursement de crédits et au paiement de la cotisation sociale, précise Ramzi Mansouri, chef de service, chargé de l'industrie au bureau de l'APII à Kasserine.

Les créations et les extensions ont atteint, en 2015, 21 projets moyennant 21 millions de dinars contre 25 projets de 17 millions de dinars en 2014, et 19 projets en 2013. Ils ont permis la création respectivement de 332, 489 et 347 postes d'emploi.

Pour Mansouri, la baisse de l'investissement est due à la situation générale dans le pays, le manque d'infrastructure et de main d'oeuvre qualifiée. "Cette main-d'oeuvre de qualité préfère travailler dans les zones côtières où elle est mieux rémunérée", selon ses propos.

Il met l'accent également sur les difficultés de financement, l'absence de sensibilisation au sein de l'administration publique, notamment les recettes des finances quant à l'importance de ce dossier, outre la non activation de la décision relative à la création d'un guichet unique pour faciliter les formalités.

Ce responsable critique également le taux d'intérêt élevé et la réticence des sociétés à capital risque (SICAR) à financer les projets dans la région.

lundi 15 février 2016

Une caravane pour la promotion du concours national de l’innovation

Une caravane pour la promotion du concours national de l’innovation

 
Une caravane fera le tour des 24 gouvernorats, du 22 février au 19 mars 2016, pour la promotion de la deuxième édition du "Concours national de l'innovation" (2016), lancé par l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) en partenariat avec les ministères de l'Industrie et de l'Enseignement supérieur.

Ce concours se déroulera en deux étapes: la première concernera les 24 gouvernorats qui seront répartis sur 5 zones. Cette étape sera couronnée par 5 cérémonies (une cérémonie par zone) de remise des prix aux lauréats dans chacune des 4 catégories.

Quant à la deuxième étape, elle consistera en la sélection des projets à primer à l'échelle nationale parmi les lauréats retenus à l'échelle de chaque zone.

Le Concours national de l'innovation sera couronné par l'organisation d'une cérémonie de remise des prix qui sera organisée au cours de la dernière semaine du mois de mai 2016, dans le cadre de la Journée nationale de l'innovation.

Quatre catégories sont concernées par ce concours, en l'occurrence: les entreprises industrielles et de services, les établissements universitaires, les centres et les laboratoires de recherche, les start-up/jeunes entrepreneurs et les innovateurs indépendants.

A rappeler que les dossiers de candidature pour la participation au concours national de l'innovation sont disponibles en ligne sur le site www.concoursinnovation.tn depuis le 10 février et jusqu'au 8 avril 2016.

Investissement: Deux accords de prêt entre la Tunisie et la BAD votés par l'ARP

Investissement: Deux accords de prêt entre la Tunisie et la BAD votés par l'ARP


 


L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, mardi, deux projets de loi relatifs à deux accords de prêt avec la Banque africaine du développement (BAD) d’un montant de 190,120 million d’euros pour contribuer au financement du développement de l’infrastructure sur la période allant de 2016- 2020.

Le crédit sera remboursé sur 20 années dont 5 ans de  grâce et vise la modernisation du réseau des routes classées et l’amélioration de la fluidité de la circulation dans les zones ciblées afin de dynamiser l’économie.
 
Le  projet concerne la rénovation de 719km de routes classées dans 21 gouvernorats, la construction de 23 ponts dans 20 gouvernorats et la réalisation d’une déviation dans la ville de Thala sur une longueur de 7, 3 km.
 
Le coût du projet est estimé à 383 millions d’euros (842 millions de dinars) et sera financé à travers deux crédits octroyé par le fonds « Africain développons ensemble).

L’ARP  a également examiné  également le projet de loi n°33 de l’année 2015 relatif au rééchelonnement des dettes des locataires des terres agricoles domaniales et le projet de loi n°50 de l’année 2015 concernant la création de l’organisation internationale du tourisme durable pour l’éradication de la pauvreté.

Il s’agit également du projet de loi relatif à l’accord de crédit pour l’ajustement structurel de la finance publique conclu, le 28 novembre 2013, entre la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et le Fonds Monétaire Arabe (FMA). Au programme de cette plénière figure également l’examen du projet de loi relatif à l’émission d’un emprunt obligataire sur le marché Japonais assorti de la garantie de la Banque Japonaise pour la Coopération Internationale (JBIC).

En prévision de l’arrivée de vagues de Libyens, le ministère du Commerce constituent des stocks des produits de consommation

En prévision de l’arrivée de vagues de Libyens, le ministère du Commerce constituent des stocks des produits de consommation





Le ministre du Commerce, Mohsen Hassan, a affirmé mercredi 10 février 2016, lors d’une visite à Bizerte que le ministère est en mesure de gérer une situation de surconsommation, en cas d’attaque militaire en Libye et d’afflux des libyens vers la Tunisie.

Mohsen Hassan a déclaré, à ce propos, que le ministère est en train d’assurer l’approvisionnement en produits alimentaires pour assurer une alimentation fluide du marché et également pouvoir contrôler les prix afin d’empêcher une éventuelle hausse.

mercredi 10 février 2016

Fondation-BIAT : Œuvrer à construire l’édifice Tunisie à la base

Fondation-BIAT : Œuvrer à construire l’édifice Tunisie à la base




Plus que la surprise, voire le choc ressenti par le peuple tunisien dans son intégralité suite au départ précipité de l’ancien président, c’est la découverte brutale de la pauvreté, du dénuement et de la misère absolue dans des zones éloignées des grandes villes et même dans des citées déshéritées ceinturant les agglomérations les plus importantes du pays qui a rebuté et blessé les Tunisiens au plus profond d’eux-mêmes au lendemain du 14 janvier 2011. Aussi bien pour les mieux nantis que pour les moins fortunés, le coup a été trop dur.

Comment imaginer que dans la Tunisie du 21ème siècle, on pouvait encore trouver des enfants qui marchaient, sur des kilomètres, presque pieds nus pour atteindre leurs écoles, des familles vivant non pas dans des maisons de fortune mais dans des abris de fortune et nos propres compatriotes qui ne possèdent même pas de cartes d’identité? Sans oublier des centaines de milliers parmi eux qui ne mangent pas à leur faim et ne disposent pas du minimum requis pour s’habiller décemment.
Oui. Il y a eu des élans avérés de solidarité. Et des centaines si ce n’est des milliers d’ONG se sont mises à sillonner le territoire national du Sud au Nord pour proposer leurs services, aider les populations vivant dans des situations précaires et essayer de pallier, comme elles le pouvaient, aux défaillances des politiques gouvernementales. Politiques qui étaient les conséquences d’un modèle de développement qui avait montré ses limites depuis belle lurette mais aussi d’une culture entrepreneuriale et d’une passivité maladive de certaines populations dans nombre de régions sur le territoire national.

La Fondation BIAT pour investir dans l’intelligence

Le plus dramatique dans tout ce qui était advenu en Tunisie depuis le 14 janvier 2011 fut aussi la découverte de la misère et de l’indigence intellectuelle qui ont fait des jeunes Tunisiens les victimes des endoctrineurs religieux extrémistes qui les ont envoyés se faire massacrer dans d’autres pays.

Le fait est que s’il est aisé de pallier à la pauvreté par des aides substantielles ou le développement d’un réseau conséquent d’ONG assurant la formation, l’encadrement et l’accompagnement de jeunes ou de femmes qui veulent s’en sortir en créant leurs propres projets aussi modestes soient-ils, le plus difficile est de travailler sur les mentalités et d’œuvrer à sauver notre progéniture à la base de l’ignorance et de la misère intellectuelle. Redonner espoir et inculquer la culture de la vie à des générations qui ne se fient plus à personne, c’est le défi auquel s’est attaquée la fondation BIAT soit un projet qui s’inscrit dans la durée.
Un sage a dit: «Nul n’a le monopole de l’amour pour son pays, mais l’amour pour son pays a le monopole sur toutes les paroles et sur toutes les actions qui font les fondations de la prospérité et la grandeur d’une nation». Les soubassements d’un édifice au sens propre ou figuré sont les fondations qui doivent être solides pour le maintenir en place et assurer sa continuité.

lire tout l'article

Partage